Christine Benoit

Prendre la Bonne Décision Individuelle ou Collective Décider sereinement avec raison, imagination, intuition et adaptabilité de Christine Benoit... A vous le choix éclairé, sans peur et sans regret...

Voilà enfin une démarche qui vous permettra d'analyser de façon rationnelle et simple, toutes les facettes d'une situation, de mesurer l'impact de la décision et de décider sereinement. Vous pourrez maîtriser vos émotions, vos habitudes, vos croyances.
Vous pourrez librement ne plus être influencé(e) par votre entourage, ou du « que dira-t-on »

Y-a-t-il une grande différence entre « la bonne décision prise individuellement » et la bonne décision prise collectivement,  par le décideur au sein d'une entreprise...
Une bonne décision est une décision qui donne les résultats escomptés. Le fait de prendre une décision individuellement engage la responsabilité d'une seule personne. Par conséquent, le décideur en sortira glorifier en cas de succès ou devra en assumer les conséquences en cas d'échec. En décidant seul, il n'est pas confronté aux avis contradictoires, à ses croyances et à ses valeurs. Il court le risque de se tromper. Lorsqu'on est seul à décider, on a tendance à choisir ce qui, par le passé à été un facteur de réussite. De plus, le décideur solitaire impose son choix à son équipe. Il doit ensuite la convaincre pour faire adhérer les membres à sa décision.

Au sein d'une entreprise, pour qu'une décision soit suivie d'une action dans laquelle chacun est partie prenante, il est préférable de décider en équipe pour susciter l'adhésion. La différence de personnalités, d'expériences et des fonctions des membres de l'équipe permet un choix plus juste à la condition que chacun ait la possibilité d'exprimer librement son point de vue et ne se contente pas d'un consensus par défaut (paradoxe d'Abilene).  Il faut faire dire, écouter au lieu d?argumenter sur une hypothèse de base ou une solution qui oriente la décision. Il est important d'encourager la critique, la contradiction afin de ne pas tomber dans le travers de la pensée unique. La dynamique de groupe permet de mobiliser les talents, les compétences de chacun pour prendre la meilleure décision pour solutionner un problème, faire face à une situation nouvelle, saisir une opportunité, mettre en place une stratégie...

Dans ma méthode des 4 éléments, je conseille de constituer une équipe constituée d(experts, de techniciens dans le contexte décisionnel (élément Terre), de créatifs, contradicteurs, accélérateurs (élément Air), d'enthousiastes, de visionnaires, d'intuitifs (élément Feu) et de développeurs, communicants, marketeurs (élément Eau).

Notre monde actuel semble être dans une tourmente très inquiétante... Alors la décision d'une femme ou d'un homme politique devra-t-elle se prendre dans les mêmes conditions...

Une bonne décision, quelque soit le domaine, obéit à la loi de la cause à effet. Le choix effectué entraîne des conséquences pour le présent et engage l'avenir (endettement des générations futures, état des ressources naturelles, envahissement d'un pays par un autre?). En politique, la décision s'applique à tout un pays et à tout un peuple. Lorsque les décisions sont prises par une seule personne, femme ou homme, c'est ce qu'on appelle une dictature. Dans une démocratie, ceux qui prennent les décisions sont des élus qui représentent la diversité des électeurs et des partis. Dans cette optique, la méthode des 4 éléments semble être respectée. Je dis semble car lors de la pandémie de Covid-19, le pass sanitaire a mis en avant le choix d'Hobson. Dans le choix d'Hobson, on ne peut pas parler véritablement de choix. Il est binaire : avoir le produit ou s'en passer comme le modèle Ford T lancé en 1908 : « Tout le monde peut avoir une Ford T de n'importe quelle couleur à condition que ce soit le noir ». Ainsi, lors de la pandémie, les personnes avaient le choix d'être vaccinés ou pas. Mais ce choix était lié à une autorisation. Le pass ouvrait les portes des restaurants, des cinémas...

Vous titrez votre premier chapitre... « Pourquoi prenons-nous souvent de mauvaises décisions ... »...
Quelles en sont les raisons principales...
Nous prenons des dizaines de décisions par jour, des insignifiantes comme le choix de son pain chez le boulanger à de plus importantes comme le choix d'un conjoint, d'un métier, d'un investissement. Certaines décisions ne font pas l'objet d'attention particulière tandis que d'autres par la force de leur engagement nous interpellent.
Pourtant, trop de décisions demanderaient de ne plus être prises par automatisme ou conservatisme. Dans le temps, elles s'avèrent catastrophiques même si « jusqu'à maintenant nous avons toujours fait comme ça ! ». Ces décisions qui semblent pourtant faciles, car a priori évidentes et logiques, sont en définitif de mauvais choix. Car tout change, tout évolue et ce qui a fonctionné hier n'est plus forcément vrai dans le monde d'aujourd'hui.
L'indécision pousse certaines personnes à demander l'avis à un tiers mais comme le dit l'adage « les décideurs ne sont pas les payeurs ». Inversement, l'excès de confiance ou l'orgueil, le désir d'une acquisition à tout prix, les émotions d'enthousiasme ou de peur guident inconsciemment nos choix.
Dans un monde où l'information circule vite, les décisions doivent être rapides si bien qu'elles sont prises dans l'urgence. L'urgence est mauvaise conseillère, elle joue sur la peur des individus ou des groupes de perdre une opportunité ou sur la satisfaction immédiate d'un désir. Le monde du marketing a très bien saisi les failles de nos prises de décisions en jouant sur la prise de décision immédiate.

Autres sources d'erreurs : L'être humain a tendance à recueillir les informations qui confirment ses croyances et ses désirs et à rejeter ceux qui les contredisent. Les mauvaises décisions ne sont donc pas des décisions prises en conscience.

La méthode des 4 éléments guide le décideur dans sa démarche. Tout est pris en compte : son raisonnement, sa rationalité, son ressenti, son intuition, ses sentiments, sa lucidité, ses idées, son imagination... Tandis que souvent nous privilégions les uns par rapport aux autres. C'est cette sélection qui est source d'erreurs.

Vous écrivez... « Depuis le début de l'humanité et partout dans le monde, la notion des quatre Eléments Terre, Air, Eau, Feu a été le principe de base de la création... Fascinés par les actions bienfaitrices et destructrices des éléments, les premiers hommes les ont toujours associées à l'expérience de leur vie quotidienne et religieuse. »
Vous pensez que nous nous sommes trop éloignés des lois élémentaires de Dame Nature, si vous me permettez cette expression...
Vous pouvez vous permettre cette expression aujourd'hui désuète car en effet, nous nous sommes éloignés des lois élémentaires de la nature. Pas seulement en ne respectant pas la nature mais en nous croyant au-dessus de ses lois qui sont pourtant immuables. Autrefois, les hommes avaient compris ces lois d'ordre et vivaient en parfaite harmonie avec elles. Dans nos villes gigantesques et notre avidité consumériste, nous avons progressivement perdu ce lien avec la Terre mère. Pourtant, la nature est notre maître à penser. Ces 4 éléments sont des énergies de vie. Ce sont ces mêmes énergies qui animent l'Homme. En nous reliant à elles, nous sommes dans la justesse.

Dans votre paragraphe « Les conséquences d'un désordre dans l'architecture décisionnelle », vous notez... « La compréhension des quatre Eléments montre que toute la méthode est basée sur une réflexion par étapes, que chaque élément est important intrinsèquement et par rapport aux autres. »
Vous pouvez nous en dire un peu plus quant aux premières erreurs à éviter afin que votre méthode soit pleinement réalisée...
L'élément Terre indique le contexte. La Terre permet d'ériger, de structurer à partir de la finalité de l'entreprise ou de son projet de vie pour l'individu. C'est la première phase, celle de la collecte des données utiles. Le monde des idées est représenté par l'Air. Celui de l'intuition et de la lucidité est l'énergie du Feu. Cet élément nous apporte la clarté nécessaire. Avec l'élément Eau, le décideur va évaluer les facteurs susceptibles de favoriser ou non la réalisation d'un projet individuel ou entrepreneurial, de s'adapter à l'environnement concurrentiel, à la clientèle. Une fois la décision prise, le déploiement se fait dans le cinquième élément : l'Espace. Ainsi chaque élément a une fonction et une place spécifique dans la prise de décision.

Lorsque l'individu agit avant de réfléchir, il déploie un choix dans l'espace. Autrement dit, il s'en remet au hasard. C'est une décision certes mais qui relève de la roulette russe ! Le succès de sa décision relève exclusivement du facteur chance.

Autre erreur : L'émotion peut nous faire prendre une décision sans passer par les phases de la Terre, de l'Air et du Feu. Prenons le cas d'un produit bien vendu par un commercial : l'acheteur emballé passe une grosse commande, paye un important acompte mais il s'avère que le producteur n'est pas fiable. Les informations sur la société n'ont pas été recherchées (Terre). Aucun avis n'a été demandé aux utilisateurs du produit par l'acheteur (Air). Le produit n'a pas fait l'objet dune évaluation objective, les risques non pas été évalués... L'acheteur n'a pas fait preuve de discernement (Feu) et s'est laissé influencé par l'enthousiasme du vendeur.
Par peur de rater une bonne affaire, combien de fois sommes-nous, à titre personnel, directement passés à l'achat d'un produit inutile... Une décision prise avec impulsivité et précipitation engendre bien souvent des regrets.
La méthode est basée sur un ordre de construction car chaque élément a sa place par rapport aux autres. Si le décideur se contente d'une seule solution, il se prive de l'énergie de l'Air. Si le décideur opte pour un choix sans connaître son environnement (Terre), il encourt tous les risques etc... Le bon ordre est donc la Terre, l'Air, le Feu et l'Eau pour déployer sa décision dans l'Espace c'est-à-dire la mettre en oeuvre.


Décider sereinement avec raison, imagination, intuition et adaptabilité

Christine Benoit

Gereso Edition

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Christine Benoit est spécialiste en management de santé, de communication, développement personnel et entreprenariat.
Elle intervient en université et en formation continue.
Christine accompagne aussi les cadres, les dirigeants et créateurs d'entreprise dans leur démarche professionnelle.