Le coureur prend son envol ! de Dominique Cado et de Sébastien Lamart... Ce livre vous dit tout tout sur votre activité sportive bien-aimée... La course à pied...
Pas nécessaire de le lire de la première page à la dernière. Vous allez piocher ce qui vous intéresse, ce qui vous préoccupe au fil de chacune d'entre elles, le conseil, l'explication, la réponse à la question que vous vous posez... Rythmée agréablement chacune par une illustration de Sébastien, pleine d'humour, mais aussi très fine dans ses contours. Accompagnée d'un petit précepte pour chacune... Pour le plus grand bien-être de votre philosophie...
Un tout petit avant-goût de ces éclaircissements... « Entre l'envie et la flemme », « C'est le pied ! Acte 1 », « la température corporelle avant, pendant et après », « La course à pied fait-elle maigrir », « La course à pied et le sexe font-ils bon ménage... »... Et un des billets de Dom Cado... « Le plaisir de courir, ne serait-il pas un plaisir solitaire, un plaisir d'école buissonnière... »
La course à pied... L'on dit que c'est le premier pas qui compte. Est-ce vrai... Qu'en pensez-vous...Oui, c'est vrai que c'est le premier pas qui compte, la problématique c'est le deuxième pas, si on veut durer dans le temps. L'homme bio mécaniquement n'est pas construit pour courir lentement. Il suffit de voir un enfant qui sait marcher, l'étape suivante est de courir vite. Pour le runner débutant c'est pareil, alors que l'endurance (courir en aisance respiratoire) doit représenter 80 % du temps que l'on passe les runnings aux pieds. Et depuis que je conseille des runners de tous âges et de tous sexes, c'est une bataille permanente pour qu'ils respectent leur endurance. Mette en pratique le précepte : « Pour courir longtemps, courons lentement ».
Vous titrez au début de votre livre : « Si tu aimes la course à pied »... Une tirade avec 13 commandements. Le 14ème au coureur de compléter ces commandements. Vous considérez que l'on ne peut pas devenir Un coureur qui veut... Je note une majuscule volontairement, afin d'afficher sa distinction. Qu'une certaine philosophie de vie est nécessaire... Il y a deux types de coureurs : ceux qui chaussent leurs runnings le dimanche matin sans s'occuper d'allure, de chronomètre et qui vont revenir satisfait d'avoir perdu deux kilos (d'eau) sur la balance. Prêt à recommencer le dimanche suivant avec la même balance. Et puis ceux qui vont très vite chercher des conseils pour progresser. Surtout qu'au début la progression est rapide et puis arrive la stagnation et le déclin, avant de ranger définitivement les runnings au fond d'un placard. Alors sans se prendre pour un pro, se comporter proprement est le minimum pour pouvoir s'accrocher un dossard, peut-être, sur la poitrine un jour et devenir un Être exceptionnel en s'approchant de son potentiel. J'insiste : son potentiel. Je suis admiratif d'une personne qui va courir un Marathon en 4h30 avec un potentiel en 4h30 que d'une autre, qui va courir le même Marathon en 3h alors que son potentiel est de 2h30.
Mode ou activité simple, qui paraît si facile, mais aussi et surtout qui ne coûte pas cher. Quels seraient vos tous premiers conseils quand à la cadence de l'activité de courir, l'équipement, l'alimentation, pour les débutants...Pas chère ! Tout est relatif. Il est vrai qu'un tee-shirt en coton, un short sans forme et une paire de running difforme et c'est vrai que c'est suffisant pour courir. Simplement les marques ont bien compris le marché immense de 12 millions de runners en France. Et puis notre fierté (égo ?) font qu'à un moment accorder la couleur des lacets et les branches de lunettes devient incontournable. Si à cela j'ajoute le prix des dossards, et le dernier des montres connecté, la course à pied devient un sport qui finit par coûter cher. Pour l'alimentation... J'insisterai sur l'eau INDISPENSABLE au-delà de 45 min de course, en la consommant : bouche pleine toutes les 5 à 10. Combattre la soif au retour est simple, mais récupérer les sels minéraux perdus, 48h sera nécessaire. Autrement... Les tendinites vous attendent avec la frustration qui les accompagne.
Est-il nécessaire de consulter un médecin, sportif, avant de se lancer dans l'aventure...Un test à l'effort chez un cardiologue est une solution, surtout si les abdominaux se sont transformés en abo-minables et que les cours d'Eps sont rangés au fond d'un tiroir de la mémoire depuis trèèèès longtemps. J'ai l'habitude de dire que la course à pied est un sport dangereux. Pour des raisons bien simples. Quand on pratique une autre activité, un partenaire, un stade, une équipe, etc... Sont nécessaires pour assouvir sa passion. La course à pied... Quelque soit le jour, l'heure... Tout est possible, souvent jusqu'à la blessure. Parce qu'à un moment le trop devient trop. Endorphines quand tu nous tiens...
Peut-on devenir Marathonien, pourquoi ne pas envisager le Marathon de New-York, après une pratique régulière et minutieuse... Quels sont vos conseils pour y arriver...Tous. Nous pouvons tous devenir Marathoniens... Si vous savez vous servir d'une calculatrice et si vous êtes prêt (et votre entourage) à supporter 12 semaines de préparations pointilleuses en respectant les % d'allure des différentes séances, d'où la calculatrice. Pour ce qui est du Marathon de New-York, comme du Marathon du Médoc l'idée doit être surtout du plaisir. Vouloir réaliser un temps sur ce type de Marathon serait dommage. Passer à côté de bons vins à déguster dans la région bordelaise en arborant le plus beau déguisement ou de traverser New-York les yeux rivés sur son cardiofréquence mètre serait dommage.
L'on dit que courir rend de bonne humeur... Vous pouvez nous en donner les raisons... Dopamine, sérotonine et endorphines sont les composants que l'on fabrique pendant une séance d'endurance et au bout de 45 min de course. Le bien être est présent, mais ne dure que 24 à 48h. D'où le besoin psychique d'y retourner, encore et encore. Cependant la mauvaise humeur reprenant le dessus si pour x raisons les runnings restent au fond du placard.
Le coureur prend son envol
Dominique Cado
Sébastien Lamart
Editions Amphora
24,95 euros
www.ed-amphora.fr
L'auteur Dominique Cado est également la plume de La Ligne bleue de A à Z aux Editions Amphora
Il est aussi le créateur du blog
www.lalignebleue.net
Sébastien Lamart l'illustrateur... « profite de la Ligne bleue et de la plume de Dominique Cado pour lâcher une mouette sur les runners novices et experts »... confie-t-il...